Comment aider les lépidoptères

Un petit coin sauvage

Comme vous l'avez vu dans la section destruction des habitats, la cause principale du déclin des papillons c'est la perte d'habitat. Au fur et à mesure que les villes s'étendent, les papillons disparaissent car il ne peuvent pas vivre dans ces nouveaux milieux. Non seulement les habitats sont détruit par les travaux d'excavation et de construction, mais par la suite les gens font en sorte que la nature ne reprenne pas le dessus. Pour venir en aide aux papillons, il faudrait que l'expression "garder son terrain propre" ne soit pas synonyme de "tout raser et y illiminer systématiquement toute forme de vie". Selon moi, il est possible d'avoir un "beau" terrain tout en gardant un endroit un peu plus "sauvage". Cet endroit doit contenir idéalement des plantes basses, des arbuste et des arbres de plusieurs espèces. Ces dernières constitueront la source de nourriture des chenilles et offriront les abris nécessaires. Il est très important que des plantes à fleurs y poussent en quantité. Ces plantes à fleur seront la source de nectar pour plusieurs espèces de papillons de jour et de nuit. Une plate-bande ou un jardin de fleur tout près pourra contribuer à cette source de nectar. Il est important de laisser sur les sol les débris végétaux des plantes morte de la saison précédente. Un peu d'entretien n'est pas exclu, au contraire, mais doit être fait si possible à l'automne et pas sur la superficie au complet. C'est certains que les espèces plus exigeants et plus spécialisés ne pourront pas y survivre, mais un bon nombre d'espèces subsisterons. Ce nombre d'espèces sera d'autant plus grand que la superficie du jardin et la diversité des plantes sera grande. Vous serez surpris du nombre d'espèces qu'il peut y avoir près de votre demeure.

 

Éclairage minimal

Affin de contrer les effets dévastateurs de la pollution lumineuse, il faut mettre un terme à la prolifération des sources de lumière artificielles. Il suffit d'avoir une source lumineuse que l'on laisse éteinte mais que l'on peut allumer au besoin. Elle peut être allumée à l'aide d'un interrupteur, d'une minuterie ou d'un détecteur de mouvement. Dans tous les cas, il est important que la lumière ne reste pas allumé toute la nuit. Si vous devez laisser une lumière allumé toute la nuit, il est possible d'utiliser des sources lumineuses moins puisssantes et qui émettent moins de rayons UV comme par exemple les lumières au sodium. On peut aussi installer des déflecteurs qui dirrigent la lumière seulement vers les zones à éclairer et non pas vers le ciel ou a des kilomètres de distance. Ces mesures ne vont pas seulement aider les papillons, mais tout le reste de la nature, incluant vous même ; vous dormirez mieux. En plus, si tout le monde agissait ainsi, les quantités d'énergie économisée serait astronomique et la construction de barrages électrique sur nos magnifiques rivières, superflue !

Exemple d'un dispositif UV

LES DISPOSITIFS POUR ÉLIMINER LES MARINGOUINS ET AUTRES INSECTES NOCTURNE FONCTIONNANT À L'AIDE D'UN NÉON UV SONT UNE VRAI PLAIT ET DEVRAIT ÊTRE INTERDIT ET RETIRÉ DU MARCHÉ DE TOUTE URGENCE !!!! Il existe des centaines de modèles de tous les formats. Ces pièges élimines un nombre incalculable d'insectes sans distinction, chaque nuit et vide litéralement les milieux naturels avoisinant. En effet, ils attirent les insectes parfois sur plusieurs acres et lorsque ces derniers atteingnent le piège, elles se font électrocuté et meurt. Ces dispositifs sont particulièrement efficaces avec les papillons de nuit. Le principe en lui même est illogique car le but est de ne pas avoir d'insectes autour de soit à l'extérieur de la maison mais la lumière uv du piège les attirent sur de grandes distances... Si vous voulez contribuer à la conservation des papillons et posédez un tel appareil, je vous invite à le ranger pour de bon dans les plus brefs délais et si vous connaissez quelqu'un qui l'utilise, essayez de le convaincre de le désinstaller.

à suivre...

 

Le fauchages

Ce qui suit s'applique aux terrains en friche, aux champs incultes, aux bords de routes et de fossées, etc. Lorsque c'est possible, il est préférable de faucher à tous les 2 ou 3 ans. Idéalement, le fauchage devrait être effectuer en bandes ou de sorte que seulement une partie de la zone soit fauchée, l'autre demeurant intacte. Ces mesures permettent aux populations de lépidoptères de se maintenir et de recoloniser les zones fauchées l'année suivante, en alternance. Le moment idéale pour la fauche est l'automne. C'est à ce moment que la majorité des espèces sont là leur stade le moins vulnérables, se préparant pour l'hiver.

 

Être propriétaire

Être propriétaire d'un terrain boisé ou d'une "terre-à-bois" implique de grandes responsabilités. Le propriétaire devrait être consicent du fait qu'il n'est qu'un propriétaire temporaire; il y a eu des propriétaires de ce terrain avant lui et il y en aura après. Il ne doit donc pas faire preuve d'égoisime et épuiser les "ressources" ni détruire les habitats présents. On oublie parfois qu'on est pas éternel et que notre passage sur cette planète n'est que très bref! Certains l'on comprit et s'efforcent de ne pas tout détruire mais le font malgrés eux par manque de connaissances. Pour éviter de faire des erreures irréparables, le propriétaire devrait avoir des connaissances de base en biologie, écologie, botanique, etc... Avec le terrain devrait venir un manuel d'instruction ou un guide de l'utilisateur, un peu comme lorsqu'on achète un appareil électronique ou autres. Un tel manuel n'existe pas, pour le moment, mais vous trouverez un document très utile : ici. (En construction)

 

Les cannebergières

Même si le paragraphe précédent résume bien ce que ca devrait être, j'ai décidé d'apporter des précisions concernant les cannebergières. Comme il en est question dans la section "Manseau et environs", ces dernières constituent un problème majeur pour plusieurs espèces de papillons du Centre-du-Québec. Cependant, je crois qu'il est possible d'effectuer la culture de la industrielle de la canneberge sans tout détruire. Pour ce faire, il suffit de respecter certaine règles :

  • NE JAMAIS choisir un emplacement près d'une tourbière, sur un milieux sablonneux surtout si celui-ci est constitué de dépots de sable éoliens. Prévilégié les terre agricoles abandonnées ou encore utilisée, les friches ou les forêts perturbées. Ceci contribut à préserver les habitats précieux et intactes.
  • Intégrer la ferme au paysage et non le paysage à la ferme. Tenir compte de la configuration actuelle du terrain lors du choix de l'emplacement des lacs et des champs de même que de leur superficie, ie ne pas remuer ciel et terre pour gagner quelques hectares de culture. Ceci permet de ne pas trop affecter l'hydrographie des lieux avoisinants de même que la structure du sol.
  • Préserver de petites superficies qui représentent bien les habitats d'origines. Ces derniers pourront maintenir de petites populations d'un certain nombre d'espèce de lépidoptères. C'est parcelles "sauvages" seront même bénéfique au producteur car elles serviront aussi d'abris aux prédateurs des insectes qui se nourrissent des plants de canneberge de même qu'aux pollinisateurs.
  • Créer de nouveaux habitats. Lors de la conception d'un lac, pourquoi ne pas prévoir des baies et/ou des emplacement peu profond où plusieurs espèces de plantes aquatiques vont pouvoir s'établir ? Ceci sera bénéfique à de nombreuses espèces de papillons, de même qu'aux amphibiens et leur prédateur, aux canards, etc. Il devrait y avoir aussi des haies brise-vent constituées de plusieurs espèces d'arbres et d'arbustes florifères et fruitiers qui serviront d'abris aux oiseaux et à d'innombrables insectes dont plusieurs lépidoptères. Ces haies sont bénéfiques pour la faune et la flore de même que pour le producteur.
  • Ceci n'est qu'un bref résumé mais si vous avez des questions sur les fermes de canneberge "écologique" (et non pas "biologique"), contactez-moi et ca va me faire plaisir d'en discuter avec vous et si vous êtes un producteur de canneberge, de vous donner des conseils.

     

    à suivre...

     

    Modifié le : Samedi, 28 Décembre 2019 (15h53)